MEET JULIETTE : "Le lâcher-prise commence par une déculpabilisation."
Peux-tu décrire ton “parcours” eczéma / psoriasis ?
J’ai toujours eu de l’eczéma. Depuis petite. Il y a eu des périodes plus intenses que d’autres, notamment avec des fissures sous les yeux, qui saignaient, ou tout le crâne immaculé de plaques qui suintaient. Je gardais la cortisone comme crème pour calmer mes crises. Mais je pense que je ne comprenais pas trop le sens de ce problème de peau. Puis petit à petit, j’ai compris qu’il était le témoin d’un mal-être intérieur, alors j’ai commencé à comprendre que quand une plaque surgissait, c’est que quelque chose ne me convenait pas. Il y a 6 mois, suite à une énorme réaction allergique au pollen, et une conjonctivite intense et sans fin, mon eczéma est ressorti bien plus fort que ça n’avait jamais été le cas, avec notamment les paupières ultra rouges et tout le cou rouge. Les seins impactés également, l’intérieur des coudes, le dessous du menton… Puis, ça faisait plusieurs fois que je voulais me passer de cortisone mais je n’y arrivais pas. Dans une démarche de compréhension et d’écoute…
À quel moment as-tu décidé de passer à des méthodes plus naturelles / holistiques et pourquoi ?
De moi-même (thérapies, cercles de femmes, retraites spirituelles, etc.), je suis un jour tombée sur Pomad. Le discours de Saskia m’a vraiment motivée. Je me suis dit allé go, je teste, je retire le gluten, le lactose, l’alcool, le sucre naturel de mon alimentation, je fais tout au mieux et je laisse sortir tout ce qui doit sortir. J’ai donc commencé à partager ce sevrage avec ma communauté, pour oser me montrer au naturel, avec mes plaques, devant donc des milliers de personnes qui me suivent. Car s’accepter et se trouver jolie en période estivale quand tout le monde est beau/belle, alors que toi tu es tachetée de rouge et que tes nuits sont un enfer, bah c’est dur. Mine de rien, j’étais fière de tenir.
Faire son diagnostic de peau
1 mois pour calmer sa peau
Comment les soins Pomad se sont intégrés à ta routine ? Comment ils s’intègrent aujourd’hui ?
J’ai tenu trois mois, difficile de savoir à quoi mon eczéma était lié car plein d’émotions se mélaient à tout ça et l’eczéma est aussi une réaction au stress. J’ai commencé à remanger du gluten et du lactose cet été tout en continuant mon traitement Pomad, et ma peau s’améliorait. Car la relaxation était aussi là. L'Émollient me fait du bien, elle a vraiment la bonne texture qui nourrit super bien mais ne reste pas grasse sur la peau.
Aujourd’hui, j’ai recommencé à mettre de la cortisone pour calmer mes crises et je vais recommencer la cure avec tous les probiotiques et les comprimés anti-inflammatoires. J’ai globalement gardé une alimentation anti-inflammatoire quand je suis à la maison chez moi, mais je m’accorde du lâcher-prise sur ça aussi car je me suis rendue compte que le fait de culpabiliser faisait encore plus exister l’eczéma. Il faut lâcher, même si c’est dur.
Je ne prétends vraiment pas avoir guéri de tout ça. Je suis en pleine route. Je conseillerais juste de se déculpabiliser. Car je sais que quand on fait des thérapies, on sait qu’on est angoissé, que l’eczéma sort suite à des émotions ou des choses qu’on peut manger, on finit parfois par avoir l’impression qu’on fait mal les choses, qu’on peut mieux faire et donc c’est complètement contraire à lâcher-prise. C’est archi dur quand on vous dit « mais lâche prise », sauf que c’est finalement ça qui peut vraiment aider. Donc le lâcher-prise commence à mon avis par une déculpabilisation.
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Qu’est-ce qui t'a aidé ?
Un coup de fil que j’ai eu avec Saskia qui a gentiment pris le temps de m’appeler. C’est une des premières personnes qui a connu ça et qui œuvre pour les « malades » pour les aider à se soigner. Elle sait ce qu’on passe, car elle est passée par là aussi, et de se sentir comprise, ça m’a fait beaucoup de bien. Elle m’a apaisée.
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