Inconfort, impatience, allié.
J’ai toujours eu de l’eczéma, mais petite on considérait ça comme « normal. » Je faisais essentiellement des plaques aux changements de saison, ou en forte période de stress, sans vraiment me poser de questions et en appliquant un remède « miracle » à base de cortisone, fourni par les dermatologues. Ce n’est que depuis 4-5 ans que j’ai commencé à en avoir de manière permanente et que les plaques se sont étendues à d’autres endroits.
Elles sont surtout situées sur les doigts, les mains, les poignets, les plis des coudes, les plis des aisselles et de temps en temps sur le visage. J’en ai aussi eu au niveau des cuisses et des chevilles. En fait, partout où la peau est fine et sensible, et dans les endroits où la transpiration est plus importante.
Pour être honnête, ma première réaction est de me demander ce que j’ai pu modifier dans ma routine ces derniers jours pour voir apparaitre une nouvelle plaque. Puis je culpabilise et je panique... avant de reprendre mes esprits, de respirer un grand coup, et de dégainer mon argile !
En cas de grosse démangeaison, j’applique une bonne couche de gel d’aloe vera sur les plaques et je dépose 3 gouttes du mélange « Rescue » sous la langue, ça me fait redescendre instantanément. Lorsque la plaque devient toute sèche, un bon baume émollient pour rester bien hydratée. Le reste du temps, j’essaye au maximum de prendre des notes, d’identifier des aliments, des comportements, une routine qui me fait du bien. Il faut une vision hollistique pour comprendre les mécanismes de la réaction inflammatoire, alors j’attaque le problème sur tous les fronts.
Appliquer une bonne dose de gel d’aloe vera, faire des exercices de respiration, inhaler des huiles essentielles apaisantes comme la lavande.
Chaque fois que je suis allée consulter un dermatologue, on m’a prescrit de la cortisone en pommade. Pour autant, je l’ai toujours utilisée en dernier recours quand j’étais vraiment démunie, pas parce que j’avais compris que c’était mauvais pour moi, mais surtout parce que j’étais paresseuse et que je ne voulais pas d’un traitement à appliquer plusieurs fois par jour, et à diminuer progressivement. Thanks laziness!
Je pense que ça s’est fait très progressivement. J’ai d’abord eu des troubles digestifs que j’ai considérés comme passagers, puis une montée en puissance de mon eczéma dans une période de ma vie où j’étais très stressée. J’ai participé à un séjour de jeûne et randonnée et tous mes troubles ont disparu en une semaine, j’ai trouvé ça incroyable ! J’ai commencé à me former au yoga, à la naturopathie, et j’ai compris que mon corps me parlait à travers tous ces maux, et qu’un lien évident existait entre eux. Le vrai déclic a été quand je suis allée consulter un énième dermatologue qui m’a conseillée de me faire des injections quotidiennes de produits chimiques pour bloquer les récepteurs de l’inflammation et empêcher une crise d’eczéma. J’ai eu l’impression d’être la nouvelle vache de l’industrie laitière, à qui on injecte tout et n’importe quoi, pourvu que la maladie ne soit pas visible… Je suis partie en courant!
J’ai beaucoup travaillé avec les plantes, et j’ai notamment créé une gamme de tisanes pour rééquilibrer les hormones féminines et aider le corps à retrouver toutes ses capacités d’auto-guérison. J’ai aussi beaucoup travaillé sur mon anxiété et adopté une alimentation anti-inflammatoire.
Le yoga, et particulièrement les exercices de respiration (pranayama) que je n’ai plus arrêté de pratiquer depuis ma formation en 2020. Les soins énergétiques m’ont aussi beaucoup aidée.
Des personnes qui souffraient des mêmes troubles que moi, et qui comprenaient que l’eau chaude et les pulls en laine sont notre pire ennemi ahah !
C’est le fameux cercle vicieux… Mais je pense que les émotions influent plus sur l’eczéma, et qu’il faut traiter les deux de front pour entamer un processus de guérison !
“Arrête de te gratter” ou “T’as pensé à mettre de la crème hydratante ?”
Stay strong ! L’eczéma est là pour une raison, pour nous faire regarder à l’intérieur (littéralement) afin de comprendre les mécanismes de notre corps et de notre esprit. Sans lui, on passerait à côté de beaucoup de choses, alors il est important de l’écouter et même si le chemin est long, la recherche de la cause profonde fait partie du processus de guérison.
J’ai 28 ans et je vis entre Paris et la Corse.
Les choses simples mais précieuses de la vie : partager des moments de vie avec mes proches, préparer un bon repas, marcher dans la nature, contempler les étoiles, méditer…
Fais de ton mieux et n'oublie pas d'être heureux
Une discussion avec une naturopathe qui m’a expliqué que la peau représentait notre « barrière » au monde et que l’eczéma pouvait être la conséquence d’une difficulté à fixer ses limites, à dire non, ou tout simplement à trouver sa place dans le monde! Ça m’a beaucoup aidé pour faire un travail psychologique et me libérer de certains schémas qui me généraient… de l’eczéma !
Prends ton temps, tout va s’éclaircir !
Les produits que vous rachetez le plus (et merci pour cela)
