MEET CAROLYN : "Si notre corps nous parle, il faut l’écouter !"
Peux-tu décrire ton “parcours” eczéma / psoriasis en quelques lignes ?
Je vis avec l'eczéma depuis les premiers jours de ma vie. Partout sur le corps et surtout au niveau du visage à l'adolescence. Et c'est d'ailleurs à cette période-là que j'ai commencé à avoir de grosses crises ou en tout cas que l'eczéma s'est bien installé.
Je lie vraiment cette période d'eczéma avec l'apparition de mes premières règles. De mes 13-14 ans jusqu'au début de la vingtaine, j'ai vécu avec des plaques bien installées sur le visage accompagnées de périodes d'états dépressifs (comme beaucoup d'adolescents, mais l'eczéma a bien accentué ce sentiment). Être “mal dans sa peau” a pris tout son sens. J'ai déjà le souvenir de tester plein de crèmes qui étaient chez mes parents, mais sans grand succès.
Jusqu'à la fin de mes études supérieures, j'ai vécu avec mes plaques, mais la crème à la cortisone faisait déjà partie de ma routine, donc elles ne restaient pas longtemps. Par la suite, j'ai plutôt de doux souvenirs avec ma peau. J'utilisais la cortisone de temps en temps quand je voyais des rougeurs apparaître, surtout aux contours de ma bouche et au quotidien les crèmes de pharmacie que ma dermatologue me prescrivait. Je nettoyais ma peau avec de l'eau micellaire et c'était tout, cela me convenait bien. La cortisone était un réflexe mais pas une obsession pour guérir non plus. L'hiver, mes plaques étaient beaucoup plus présentes aussi sur mon corps avec les couches de vêtements et le grattage aussi la nuit avec le chauffage de la maison. L'été a toujours été la meilleure période : moins de couches, le soleil… meilleure période tous les ans.
C'est en octobre 2023 que les choses se gâtent une première fois. Je me réveille un jour avec le contour des yeux lourds, extrêmement gonflés, et les jours qui suivent, des plaques rouges se dessinent sur mes joues, en dessous du menton, avec l'apparition d'autres plaques inhabituelles à des endroits où je n'ai jamais eu d'eczéma (poignets, dessus des mains…). C'est à ce moment-là que je suis tombée sur le compte de Saskia et que je me suis posée la question : “Est-ce que je ne suis pas en train de contracter le syndrome de la peau rouge aussi ?”. En m'informant, je me dis que je vais arrêter la cortisone (Locoid à l'époque) pour laisser ma peau tranquille. Mais en très peu de temps, les rougeurs s'accentuent. C'est la panique. Je prends en urgence un rendez-vous chez ma dermatologue. Je lui parle de ce syndrome, mais elle conclut (toute seule) que ce n'est pas possible, que je n'abuse pas de la crème à la cortisone (euh bah je sais pas, tu es avec moi à la maison ?). Dans mon état de détresse, je l'écoute, et la suis dans le protocole qu'elle me prescrit de Diprosone et Protopic, à prendre en relais. Mais elle me signale que si ces crèmes ne fonctionnent pas, on passera aux comprimés voire immunosuppresseurs (tu vois ce que l'on donne aux personnes pour ne pas rejeter leurs greffes…). J'ai donc mis tous mes espoirs dans le nouveau protocole que j'ai suivi à la lettre la première fois et évidemment la magie opère tellement vite, que sur une année je ne me rappelle pas avoir arrêté vraiment entre chaque protocole. Jusqu'en octobre 2024, je suis donc assez stable, mais les plaques “mutantes” sur mes poignets et mains sont toujours bien là et je n'y prête pas attention. Jusqu'à ce que les crèmes ne fonctionnent plus…
Mais là c'est clairement mon déclic. Je fais un syndrome de la peau rouge.
A quel moment as-tu décidé de passer à des méthodes plus naturelles / holistiques et pourquoi ?
C'est donc en octobre 2024 que je commence mon sevrage de la cortisone. Et avant ça, en août, je suis allée chez une homéopathe pour discuter de mon parcours et pour elle, il était vraiment essentiel pour moi d'arrêter complètement. Je n'y arrive pas tout de suite car j'ai pas mal voyagé et je voulais me sentir “bien” pour profiter pleinement de mes voyages (ce qui n'a pas vraiment été le cas car mes plaques aux bras se sont enflammées tellement que je ne savais plus les tendre…). J'étais complètement obnubilée par mon eczéma, je ne pensais qu'à ça en boucle.
Je prends rendez-vous avec une généraliste qui collabore avec la mienne durant son absence, afin de prendre un certificat médical pour le travail. J'explique mon parcours et mon souhait d'arrêter la cortisone car je ne la supporte plus, elle me brûle la peau. Et la nana m'a prescrit du Protopic (mdr). Encore une fois, dégoûtée et incomprise mais cette fois-ci je ne lâcherai pas car je dois écouter mon instinct.
Et c'est là que commence une des périodes les plus inconfortables que j'ai vécues. Je pense que c'est le fait d'avoir été confrontée à plusieurs reprises aux limites de la médecine traditionnelle, qui étouffe des symptômes (et le ressenti des “patients”), qui m'a donné le déclic de : “OK là maintenant je dois croire en ce qui est bon pour moi et on va revenir au point de départ”. Je me suis également faite accompagner par une praticienne en nutrition qui utilise le profilage alimentaire. Cela m'a permis de trouver mon profil et de mettre en lumière des aliments qui sont bons pour moi et ceux qui entretiennent l'inflammation (dans mon cas, celle de ma peau). Comme tout commence de l'intérieur, cela m'a permis d'apporter un soutien supplémentaire au processus.
Faire son diagnostic de peau
1 mois pour calmer sa peau
Comment les soins Pomad se sont intégrés à ta routine ? Comment ils s’intègrent aujourd’hui ?
J'ai commandé pour la première fois chez Pomad fin octobre 2024. J'ai commencé avec le complément Bombeiro qui a été un grand soutien dans mon sevrage (j'ai vu après quelques jours les premiers effets, des rougeurs estompées et le passage aux plaques sèches plus rapide). L'Émollient, je ne l'ai utilisé que plus tard lorsque mes plaques sont devenues extrêmement sèches, voire craquelées (car avant ma peau ne voulait vraiment rien dessus pendant plusieurs semaines). Et la texture, l'odeur… juste incroyable et psychologiquement, ça a été une vraie libération de l'appliquer. La combinaison des produits m'a clairement aidée à réparer ma peau.
Aujourd'hui, après 10 mois sans cortisone, ma routine se résume à l'application de l'Émollient sur mon visage et mes bras, et parfois un peu de beurre de karité sur mes lèvres. Je complète lorsque je ressens ma peau plus sensible avec un complément Bombeiro par jour et, en cas de crise, 2, et je n'applique rien sur mes plaques le temps d'arriver au stade de sécheresse. J'appréhende beaucoup moins l'apparition des rougeurs car maintenant je les comprends et j'ai les produits Pomad comme alliés.
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Que conseillerais-tu aux Warriors qui ne trouvent pas de solution ?
Je conseillerais aux personnes ne trouvant pas de solution, de déjà s'écouter, vraiment.
Faire un pas en arrière et non en allant chercher une solution extérieure. D'arriver à déceler ce qui peut, dans le quotidien, créer l'apparition des crises, et cela se passe par plein de domaines, et selon moi l'alimentation, c'est le Number one à explorer.
Un profilage alimentaire, c'est vraiment le top pour connaître ce qui fait vraiment du bien à notre corps (car même si on mange sainement, tout n'est pas bon pour nos besoins, qui sont pour chacun de nous différents).
En plus de ça, en soutien, la gamme Pomad : vraiment coup de cœur et confiance à 1000%.
Avoir un soutien psychologique par un professionnel, la famille, les amis, sa/son compagne… non, c'est vraiment essentiel d'avoir leur soutien, mais je pense qu'avoir un regard extérieur sur ce que l'on vit peut être bénéfique. Et éviter de se retrouver des mois après face à des choses que l'on croyait parties avec notre eczéma. (C'est avec le recul que je me rends compte à quel point ces derniers mois m'ont déconnectée de qui je suis, mon cerveau était en mode “guérison”, “eczéma”, “dormir” et j'en ai perdu complètement mon identité).
S'autoriser à prendre le temps. C'est un chemin qui peut être long et on ne sait pas quand il prendra fin. Lâcher prise sur nos obligations, la culpabilité qui peut découler du fait d'être capable de ne rien faire. C'est ok. Nous ne sommes pas là pour être constamment dans la performance. On est là pour expérimenter des choses, parfois moins agréables que d'autres, mais ce n'est pas pour rien que cela nous arrive. Si notre corps nous parle, il faut s'arrêter pour écouter son alerte et le respecter.
Qu’aurais-tu aimé savoir avant ?
J'aurais aimé savoir les risques de la cortisone avant, être mieux informée déjà par les médecins (qui ne le sont pas eux-mêmes… on ne peut pas tout savoir, mais ce genre d'information est d'utilité publique). Il est possible de prendre des chemins différents pour guérir. Que c'est ok de mettre les choses sur pause pour guérir. Connaître l'existence de Pomad, ahah.
Voilà mon expérience dans les grandes lignes, car on pourrait tous écrire un livre sur ce que l'on vit vraiment sur toute notre vie avec notre compagnon, l'eczéma.
Merci à Pomad d'exister, d'avoir créé des produits fiables. Je recommande à 1000 % et j'en ai déjà convaincu plus d'un en leur conseillant de tester vos produits <3
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